Grasset – 1996
Pocket – 1998
A quoi pense une femme lorsqu’on la courtise, lorsqu’on lui fait l’amour, lorsqu’on lui jure un amour éternel ?
Une femme mariée, un soir, rencontre dans une station service un célibataire entreprenant. Amélie, de bonne humeur, fait le plein d’essence. David tourne un film, la voit et tombe amoureux.
Cela commence comme un roman rose. Mais Béguin invite bientôt le lecteur à suivre David et Amélie dans leurs ébats. Voyage à l’intérieur d’une liaison et de sa géographie amoureuse. Visite commentée par une femme gaie, féroce à l’endroit des hommes et toujours lucide quant à ses attentes. On y voit Amélie tenir une chronique savoureuse de sa double vie et s’engager au-delà de la bienséance, là où le sentiment amoureux se dépouille de son halo de vertu, là où les gestes se font crus.
Un bémol apporté aux idées reçues sur les femmes, le sexe et l’amour.
Revue de presse
"C'est un petit livre qui étonne par la férocité du regard, la crudité du ton. Et cette manière de slalomer entre les clichés sans jamais les heurter. Il y a plusieurs façons de parler du premier livre de Cécile de la Baume : roman érotique, roman d'amour moderne, roman bourgeois, roman sur les rapports homme-femme."
Domaine français

"Cécile de la Baume a 36 ans, et son premier roman est très chaud, ce qui ne l'empêche pas d'être très frais. Son héroïne, Amélie, ne sait pas faire le plein d'essence toute seule, mais accepte la sodomie passive et la fellation sur le lieu de travail."
ELLE
"Amélie saute sur les braguettes tandis que Mlle de la Baume concourt pour le championnat de la rupture de ton."
L'événement du Jeudi

""des mots justes, des mots poétiques, des mots les plus crus aussi pour dire l'amour du corps."
JDD

"La mode est au verbe cru. Un impératif : appeler un chat un chat. Délicats s'abstenir. Cécile de la Baume a bien retenu la leçon. Elle écrit un roman, son premier, avec des sentiments, un peu, et du sexe, beaucoup."
Le Figaro littéraire

"Loin du récit d'un bien conventionnel adultère sur décor de quartiers chics, Cécile de la Baume a su trouver pour son premier roman les mots juste des élans sensibles et des sensations. Lecteurs prudes s'abstenir."
Point de vue

"Adultère bourgeois très haut de gamme. L'héroïne, Amélie, rencontre un producteur de cinéma, David, en allant faire plein d'essence porte d'Orléans. C'est le coup de foudre, version Emmanuelle 1 : passion physique intense, mots crus."
VSD

D’un érotisme débridé « Béguin » raconte l’aventure amoureuse d’une femme mariée, mère de deux enfants, Amélie, avec un homme de 50 ans, divorcé, David. Couple adultérin, leur rencontre provoque instantanément une attirance sexuelle et les plonge dans des cinq-à-sept licencieux. D’une plume scrupuleuse, l’auteur semble avoir pesé et mesuré chacun de ses mots. Tatillonne, Cécile de la Baume a voulu décrire un érotisme soigné, sans tomber dans la vulgarité facile.