Grasset
2002
Imaginez un grand hôtel, un week-end hors saison, au bord de l’Atlantique. Et, dans cet hôtel, le séminaire d’une multinationale qui rassemble ses cadres dirigeants venus des quatre coins du monde. Ils sont tous là, avec leurs ambitions, leurs doutes, leurs stress – et leurs épouses. D’où la question : comment s’occupent les « femmes de… » pendant que les maris drogués à la compétition gèrent leurs carrières ?
On suit ainsi trois couples, des banquets où ils font bonne figure à l’intimité de leur chambre à coucher. Entre espoirs et malentendus, dépits et revanches, Cécile David-Weill explore les non-dits de la conjugalité. C’est drôle et cruel. Implacable par touches de vérité. Dans ce roman, les femmes mènent le bal. Il s’adresse donc, aussi, aux hommes.
Revue de presse

"C'est terriblement juste, vif, drôle. Avec une clairvoyance désenchantée, Cécile David-Weill rectifie la trajectoire de l'union bourgeoise : obligations, concessions. Un jour ou l'autre, les faux-semblants refluent."
Vogue

"Dans un livre aussi lucide que drôle, l'auteur creuse derrière la bienséance et décortique la mécanique du couple. Voilà le mariage mis à nu, son moteur, ses errances, ses rancœurs et ses abîmes."
Psychologies

"Ce type de torture, finement décrite par Cécile David-Weill dans son dernier opus, "Femme de" s'achève en général par des scènes de ménage et des carrières brisées dans l'oeuf. (...) Donc nous ne saurions que trop vous recommander la lecture du roman de Cécile David-Weill."
A.G.A., ELLE

"Avis à tous les organiseurs de ces jamborees de bord de mer : ce manuel de survie de la femme de cadre qui, au dîner du patron, se transforme en Zidane du plan de table est à glisser dans tous les paniers cadeaux des week-ends d'entreprise."
Paris Match

"Une petite tranche de vie, très drôle, mais assez désespérée. L'image du couple en prend un sacré coup. Celle des hommes aussi."
Marie France
"Un roman annonciateur de la rébellion féminine."
Hubert Lemonnier, La Presse du Dimanche

"Pas facile d'être femme de cadre. Encore moins lors du séminaire annuel de l'entreprise qui emploie l'époux. Sorte de réunion de famille qui, sous des prétextes ludiques et méritocratiques, a pour fonction d'exacerber encore la rivalité entre des mâles assemblés sous le regard de leurs dames, aimablement conviées à cette occasion, pour tenir un rôle complexe (...)"
Daniel Martin, Magazine Littéraire

"Le vernis de ses couples de façade se craquelle inexorablement. Un vision assez grinçante du lien conjugal."
L'Indépendant

"Le ton est incisif, le propos cruel, les péripéties imprévues et la lecture agréable."
La Tribune de Genève

"Un roman très psy, mais amusant où les technocrates prennent une volée de bois vert bien méritée."
Le Soir Magazine

"Petites histoires de trois couples le temps d'un week-end, entre attentes et méprises, déceptions et revanches, où l'auteur explore les "non-dits de la conjugalité". Drôle et cruel."
Le Républicain Lot et Garonne
"Avec humour et talent, Cécile David-Weill pose son stéthoscope sur les coeurs avec une lucidité cruelle. Ses phrases font mouche (...) Il y a à la fois le trait de Sempé, la densité d'observation de Brétécher et la lucidité de Lauzier. Un trait fin, pour un humour acide."
Le Libéral

"Cécile David-Weill connaît bien son monde. Ses descriptions des cours de cuisine diététiques du programme concocté pourr ces dames, ou de la stratégie de placement à table lors la soirée de gala, sont d'un réalisme hilarant."
Marie-Laure Rolland, La Voix du Luxembourg
"Nelly, Sylvie et Diane : les trois épouses bcbg autopsiées par Cécile David-Weill sont d'abord les petites épouss plan-plan de cadres anémiques. Le huis clos d'un séminaire va pourtant faire craqueler le vernis de la façade. Une comédie grinçante construite comme un storyboard où l'extrême dépendance de ces femmes révèle la détresse sentimentale de leur vie. Avant que, esclaves de leurs traditions, elles deviennent enfin maîtresses de leur destin...
E. de B

Bref, les couples en prennent pour leurs grades. Personne n’est épargné. L’auteur pose un regard sans détour sur les travers de l’homme et de la femme. La critique est mordante sur ce petit monde des « jeunes cadres dynamiques » et on n’en sort pas indemne. Heureusement le ton est léger, la plume voltige et les lignes sautillent à un rythme décadent. On lit ce livre en quelques heures, et on en sort charmé.